Bonjour tout le monde !
Voilà un petit moment que nous n'avions pas donné de nouvelles, alors en voici de toutes fraîches !
D'abord, la question qui vous pend tous aux lèvres : OUI, Edouard Baer va bien !! Il est actuellement logé avec nous, dans la cour de l'école privé catholique, il se remet doucement de son expérience, on lui a déjà fait faire un tour de la ville et il rentre sur Bamako demain. Voilà !
Sinon, depuis le nouvel an, peu de neuf ... Côté travail, Emilie et Annabelle travaillent toujours à l'association des handicapés de Mopti. Et chacune se penche sur les différentes activités de l'association : Cordonnerie avec la création d'un catalogue de vente, Alphabétisation avec le relais du professeur 2 jours de la semaines, Boutiques avec la refonte de la comptabilité ... Anne et moi travaillons depuis quelques jours sur un petit projet : l'adaptation de notre pièce de théâtre en roman-photo ! Nous avons déjà réécrit le scénario, adapté à la ville de Mopti, et trouvé les comédiens. Il ne nous reste plus qu'à prendre les photos et faire le montage des plaquettes. Cette brochure de sensibilisation Sida sera traduite en foufoundé, la langue peule, puis distribués, dans le cadre d'un projet de mise en place de bibliothèques villageoises à une quarantaine de villages peuls de la région de Mopti, puis à des écoles de la ville.
Au niveau de notre vie quotidienne, nous nous faisons de plus en plus à la vie à Mopti. Le quartier commence à bien nous connaître, nous avons nos bonnes adresses pour faire nos courses, au marché on a des vendeuses attitrées pour chaque légume, on est ami avec la quasi totalité des pinassiers pour Tombouctou et des guides pour le pays Dogon ... Bref, la vie est finalement très agréable, si ce n'est peut-être le froid qui nous glace les os le matin au réveil et le soir à partir de 18h !!! On a atteint les 18°, rendez vous compte ?! Non, sans rire, c'est vrai qu'au bout de 4 mois de forte chaleur, nos corps se sont habitués, et on est maintenant obligé de mettre des pulls et des chaussettes le soir venu.
Ah, si, tout de même. En allant à Telli, -- vous vous rappelez, le village dans la falaise de Bandiagara ? -- nous avons rencontré à Djiguibombo un échassier dogon qui m'a fait la faveur, à moi et non aux filles parce que c'est interdit à la gente féminine, de me montrer les échasses traditionnelles utilisées pour les cérémonies religieuses animistes dogon. Eh bien, nous sommes retournés dans ce village pour l'inauguration d'un centre de santé, car notre ami échassier nous avait prévenu qu'ils sortiraient les masques et les échasses pour l'occasion. Et nous avons assisté à un spectacle magnifique ! Une trentaine d'hommes masqués et costumés de la tête aux pieds, des tenues faites de koris, de peau d'animaux, de tissus volant au rythme de leurs danses, des djembés, des calebasses à kori et des flûtes pour la musique ... Chacun porte un masque, et chaque masque a une signification. Parmi les plus impressionnants, un masque d'une dizaine de mètres de haut, extrêmement lourd et retenu par le danseur à l'aide de ses mâchoires. D'autres masques sont portés par des jeunes à la fleur de l'âge. Et pendant leur danse, il doit réussir à briser le masque en le frappant par terre pour prouver leur maturité !! C'est très impressionnant ! Il y avait une série de masques fait uniquement en peau et koris, et à l'arrière du masque était accroché une sorte de tresse de les danseurs faisaient tournoyer au dessus de leur tête. Pour finir, les échasses : de 80 cm à 1m60 environ. Les échassiers, tout comme les masques, ne doivent être reconnu par personne, alors ils sont déguisés entièrement. Les échasses sont en bois et peintes. La surface sur laquelle l'échassier pose son pied est vraiment petite, et la jambe est retenue à l'échasse par une sorte de sangle de peau qui enserre le pied jusqu'au mollet. C'est pourquoi les échasses ne peuvent danser trop longtemps. Au bout d'une demie heure, elles disparaissent pour déchausser car c'est fatiguant et très douloureux.
Dans les villages qui pratiquent les masques, les masques se transmettent de père en fils. Le très grand masque, le masque buffle ou le masque antilope reste alors toujours dans une même famille. Cette représentation était vraiment intéressante, et les commentaires d'Amou, notre ami dogon, nous ont aidés à en comprendre les différents codes. Maintenant, vous en savez un peu plus sur l'animisme en pays Dogon. Et moi, je retourne à mes photos ! Et en parlant de photos, on essaye de les ajouter rapidement !
La suite au prochain épisode.
Bisous mystiques. Romain.
Voilà un petit moment que nous n'avions pas donné de nouvelles, alors en voici de toutes fraîches !
D'abord, la question qui vous pend tous aux lèvres : OUI, Edouard Baer va bien !! Il est actuellement logé avec nous, dans la cour de l'école privé catholique, il se remet doucement de son expérience, on lui a déjà fait faire un tour de la ville et il rentre sur Bamako demain. Voilà !
Sinon, depuis le nouvel an, peu de neuf ... Côté travail, Emilie et Annabelle travaillent toujours à l'association des handicapés de Mopti. Et chacune se penche sur les différentes activités de l'association : Cordonnerie avec la création d'un catalogue de vente, Alphabétisation avec le relais du professeur 2 jours de la semaines, Boutiques avec la refonte de la comptabilité ... Anne et moi travaillons depuis quelques jours sur un petit projet : l'adaptation de notre pièce de théâtre en roman-photo ! Nous avons déjà réécrit le scénario, adapté à la ville de Mopti, et trouvé les comédiens. Il ne nous reste plus qu'à prendre les photos et faire le montage des plaquettes. Cette brochure de sensibilisation Sida sera traduite en foufoundé, la langue peule, puis distribués, dans le cadre d'un projet de mise en place de bibliothèques villageoises à une quarantaine de villages peuls de la région de Mopti, puis à des écoles de la ville.
Au niveau de notre vie quotidienne, nous nous faisons de plus en plus à la vie à Mopti. Le quartier commence à bien nous connaître, nous avons nos bonnes adresses pour faire nos courses, au marché on a des vendeuses attitrées pour chaque légume, on est ami avec la quasi totalité des pinassiers pour Tombouctou et des guides pour le pays Dogon ... Bref, la vie est finalement très agréable, si ce n'est peut-être le froid qui nous glace les os le matin au réveil et le soir à partir de 18h !!! On a atteint les 18°, rendez vous compte ?! Non, sans rire, c'est vrai qu'au bout de 4 mois de forte chaleur, nos corps se sont habitués, et on est maintenant obligé de mettre des pulls et des chaussettes le soir venu.
Ah, si, tout de même. En allant à Telli, -- vous vous rappelez, le village dans la falaise de Bandiagara ? -- nous avons rencontré à Djiguibombo un échassier dogon qui m'a fait la faveur, à moi et non aux filles parce que c'est interdit à la gente féminine, de me montrer les échasses traditionnelles utilisées pour les cérémonies religieuses animistes dogon. Eh bien, nous sommes retournés dans ce village pour l'inauguration d'un centre de santé, car notre ami échassier nous avait prévenu qu'ils sortiraient les masques et les échasses pour l'occasion. Et nous avons assisté à un spectacle magnifique ! Une trentaine d'hommes masqués et costumés de la tête aux pieds, des tenues faites de koris, de peau d'animaux, de tissus volant au rythme de leurs danses, des djembés, des calebasses à kori et des flûtes pour la musique ... Chacun porte un masque, et chaque masque a une signification. Parmi les plus impressionnants, un masque d'une dizaine de mètres de haut, extrêmement lourd et retenu par le danseur à l'aide de ses mâchoires. D'autres masques sont portés par des jeunes à la fleur de l'âge. Et pendant leur danse, il doit réussir à briser le masque en le frappant par terre pour prouver leur maturité !! C'est très impressionnant ! Il y avait une série de masques fait uniquement en peau et koris, et à l'arrière du masque était accroché une sorte de tresse de les danseurs faisaient tournoyer au dessus de leur tête. Pour finir, les échasses : de 80 cm à 1m60 environ. Les échassiers, tout comme les masques, ne doivent être reconnu par personne, alors ils sont déguisés entièrement. Les échasses sont en bois et peintes. La surface sur laquelle l'échassier pose son pied est vraiment petite, et la jambe est retenue à l'échasse par une sorte de sangle de peau qui enserre le pied jusqu'au mollet. C'est pourquoi les échasses ne peuvent danser trop longtemps. Au bout d'une demie heure, elles disparaissent pour déchausser car c'est fatiguant et très douloureux.
Dans les villages qui pratiquent les masques, les masques se transmettent de père en fils. Le très grand masque, le masque buffle ou le masque antilope reste alors toujours dans une même famille. Cette représentation était vraiment intéressante, et les commentaires d'Amou, notre ami dogon, nous ont aidés à en comprendre les différents codes. Maintenant, vous en savez un peu plus sur l'animisme en pays Dogon. Et moi, je retourne à mes photos ! Et en parlant de photos, on essaye de les ajouter rapidement !
La suite au prochain épisode.
Bisous mystiques. Romain.
6 commentaires:
bonjour les frigorifiés d'afrique!!! quand vous dites qu'il fautmettre les pulls et les chaussettes......nous c'est pas une paire de chaussettes c'est au moins trois , car nous avons actuellement des -10° ou -13° degrés, avec les beaux paysages blancs de notre campagne neigée,tout à fait l'opposé de vous.je vois que vous avez trouvé des occupations trés intéressantes et tout a fait en accord avec votre idée de départ , "aider les autres" de plus , tout ce que vous faites actuellement restera gravé pour des années dans ce pays dogon " c'est super".nous avons regardé le documentaire d' édouard BAER au pays dogon, nous avions l'impression de suivre vos traces car tout nous rappellaient les derniéres photos que vous nous avez envoyé.
nous vous faisons des bons gros bisous glacés et enneigés!!
C'est un grand bonheur d'avoir de vos nouvelles qui ont l'air très bonne.La santé est revenue,c'est le principal.Pour le reste,détermination et imagination semble être votre devise pour 2009,pour parvenir a votre but.
Le récit de vos aventures et de vos découvertes nous font toujours aussi rêver.
Malgré tout,vous nous manquez de plus en plus.
Gros,gros,bisous à tous.
Nadège,Polo,Flafla.
Evidemment, Edouard Baer, à côté de vous, était un peu simplet...C'est bien ce que je craignais... mais voilà, pour des non initiés comme nous, c'était déjà une découverte. Donc, merci de nous fournir toutes ces informations. Quel dommage que vous ne puissiez rencontrer des équipes télé et faire, vous aussi des reportages... Bon, les brochures pour les bibliothèques, c'est génial, c'est dans la veine de votre projet. Vous voyez que, finalement, le Mali, c'est pas si mal !!! Votre qualité principale, c'est l'adaptation : continuez, vous êtes géniaux.
Bon, je vais mettre ma combi de ski et mes moonboots, je dois aller chercher du pain !!!!
Bisous
juste un petit mot de soutien à toute l'équipe.
Bonne année à vous, courage, et toutes ces sortes de choses.
Continuez à donner de vos nouvelles, je vous lis avec attention!
Gros Bisous, et merci Roms pour ton chouette petit mail.
C'est tjrs une bonne surprise de trouver des nouvelles fraîches et instructives en plus !
Et c'est vrai qu'on est tous impatients de vous voir en photo (évitez les costumes et les masques, on veut vous reconnaitre!!)
Trés bonne santé à tous les quatre, c'est le plus important !
bises, sylvie
un petit coucou d'une fervente lectrice!!
j'étais un peu inquiète de se grand silence...mais je suis maintenant rassuré car mon tam tam africain m'a dit que vous n'aviez plus de problèmes de santé et que vous vous apprêtiez même à prendre quelques jours de vacances. quelle superbe idée !!! cela vous fera beaucoup de bien et appaisera les quelques petites difficultés que vous connaissez actuellement.
mais sachez quand même que nous attendons de vos nouvelles avec de belles photos qui nous font si bien rêver.
des gros bisous impatients et frileux de notre campagne seine et marnaise.
PS.milie, nous aussi on va te faire un bel album photos du bébé tu ne louperas rien. tata
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