mardi 30 septembre 2008

nanga def ?


VoiLa la main est passée, c'est donc moi qui suis commis de blog!
On est enfin arrivé à Dakar où nous avons retrouvé l'association Kaddu Yaraax qui sont nos premiers partenaires et avec qui nous experimentons la vie à l'africaine: douche a la bassine (sur le meme metre carré que les toilettes), natte pour dormir, moustiquaire (inch'allah), plats senegalais que nous prepare la femme de Matar, l'eau a aller chercher au centre du quartier dans un robinet commun et a porter sur la tete, la plage ou un projet est en court: "la baie n'est pas une poubelle"...
on peut dire que c'est une nouvelle vie qui commence!


Les enfants qui te courent apres pour une poignée de main et un bonjour (et qui 5 minutes apres te demandent de l'argent ou un cadeau), le sourire de certains et le "TouBAb!" des autres! c'est meeerveilleux! Plus serieusement c'est une experience qu'il faut vivre pour retrouver un peu d'humilité...



Malgré la trop grande chaleur qui nous bloque, nous essayons de nous mettre au projet avec nos deux equipes, décors, costumes, répétitions de texte, et bientot entrainement dans le sable.


Notre premiere date est fixée au 17 ou nous participerons a la journée mondiale du refus de la misere en presentant notre spectacle!
Là tout de suite on fait moins les malins..!

En attendant, dimanche on a fait un peu le tour de la ville, avec pour emilie et moi d'inombrables demande de numéro ou de rendez-vous, hier impossible de bouger nous etions assommés par la chaleur et tous les soirs on apprend a faire le thé à la senegalaise, on apprend le wollof, on discute tous ensemble.. on partage..!

ce matin gros orage, cette fraicheur nous fait du bien mais ne dure pas..
Déjà la lourdeur du temps se refait sentir et je vais donc retrouver mes collègues pour essayer d'avancer :)


annabelle

dimanche 28 septembre 2008

La main passe !

Voilà, c'est la fin de notre première aventure "Les ARAs font le Paris Dakar !".
J'ai été ravi de vous faire partager nos premières péripéties. Désormais, les messages seront sûrement moins détaillés, enfin, c'est à mon successeur rédacteur de voir !
En tout cas, merci de tous les commentaires que vous avez postés, ca nous fait vraiment vraiment chaud au coeur de vous lire, alors continuez !!
Et puis on (vous tous et moi) se retrouve normalement dans 3 semaines car je laisse maintenant le clavier à Annabelle.
Bisous à l'arrachide ! Romain, pour vous servir ! ;o)

Et c'est là que tout a commencé...

Waw ... que de choses à raconter depuis la dernière fois ! Au dernier message, nous étions à Dakhla, à l'extreme sud du Maroc, dans le Sahara Occidental, et aujourd'hui, je vous écris en direct live de Dakar, quartier Yarax (lire "ax" comme le "Ach !" allemand), dans un cyber où la connexion est très bonne, contrairement à ce qu'on avait imaginé ! Malheureusement, je n'ai pas emporté l'appareil photo avec moi, mais demain, on essayera de poster un article avec plein de photos !!

Alors, que s'est il passé depuis la dernière fois ??!! Ah, oui ! Les frontières !!! Que d'aventures !!! On se lève donc jeudi à 3h du mat, et on prend la route. La frontière est à 480 km de Dakhla. On arrive vers 8h30, la porte de la douane est encore fermée, ils n'ouvrent qu'à 9h. On attend, et pn commence à discuter avec les gens autour de nous, l'idée étant de rencontrer des habitués de la frontière pour 1- nous aider dans les formalités administratives et 2-, et c'est une spécificité de cette si particulière frontière Maroc / Mauritanie, trouver quelqu'un à suivre pour traverser le "No Man's Land" !! Tin tin tin ! L'attente est un peu longue, mais tout se passe bien, et l'on ne nous demande aucun bakchich ( NB : n'ayant aucune idée de l'orthographe de ce mot, j'en changerai à chaque occurence, peut être y en aura-t-il un de bien orthographié !). Vers 10h30, nous voilà sortie de la frontière côté Maroc, et nez à nez avec ce no man's land, cette étendue de sable et de pierres de 4 km de long, minée, jonchées de carcasses de voitures carbonisées dont on n'ose imaginer l'histoire, sous une chaleur accablante, et personne à l'horizon ... On attend un peu de voir si la voiture derrière nous démarre, mais elle tarde et de plus en plus de gens s'attroupent autour de Jolly pour nous proposer du change, un guide, et toutes sortes de choses ... La "piste", c'est à dire le chemin que toutes les voitures prennent pour traverser, est relativement bien visible par rapport au reste de la zone, on prend alors notre courage à 2 mains, et on s'élance ... doucement ! De toutes facons, la voie est beaucoup trop défoncée pour aller vite. Tout le monde est en alerte, vérifie qu'il y a bien des traces de pneus par terre ; dès qu'une voiture apparait au loin, on la suit des yeux pour enregistrer quel chemin elle prend ... Finalement, on aperçoit au loin 2 batiments surmontés d'un drapeau mauritanien ! Victoire !!! On s'en approche tranquillement, puis on passe un portail, on s'arrête et on souffle ! Rude épreuve pour les nerfs, même si on ne risquait vraiment pas grand chose, vue la quantité de voitures qui traversent chaque jour et empuntent cette piste ! La douane mauritanienne se passe plus rapidement que celle de son voisin du Maghreb. Mais juste avant de commencer la route pour Nouakchott, et certainement pour le folklore local, un douanier s'approche de nous et nous dit "il faut que je fouille la voiture, il faut tout vider" puis il me glisse discretement "on peut faire un arrangement, si tu me donnes 20 €, vous pouvez y aller" ... Le douanier devait avoir 23 ans à tout casser, et après une négociation collective très amusante, on s'en sort pour 40 Dirham (de toutes facons, ils ne nous servaient plus à rien) de bakshichs et 3 T shirts ! On roule 500 m puis un nouveau barrage de police. Surement pour la forme pensons-nous ... à tort ! Le type enturbanné regarde les papiers, mon permis, passeport, puis décide qu'il faut aller montrer ça au chef ... On rejoint donc la caserne à quelques centaines de metres, et là commence l'une des pires heures de ma vie. Les filles restent dans la camio et je suis l'officier. Les précieux papiers passent de mains en mains, jusqu'à arriver dans celles du soit-disant chef. Le pauvre vient de se réveiller, alors il prend 10 minutes pour émerger, puis m'amène dans une salle, me dit d'attendre là et disparait par une porte au fond de la pièce... et moi, je ne sais pas pourquoi j'attends ... des gens défilent dans cette pièce, j'essaye de me renseigner sur la situation, en vain ... La seule information que j'arrive à obtenir, c'est que le "chef" est en train de ... se soulager ! 20 min plus tard, vidé et propre (il en a profité pour prendre une douche), il réapparait ... et refuse de m'expliquer le probleme ! C'est dur, j'essaye d'expliquer qu'il faut qu'on arrive à Nouakchott avant la nuit, mais ça le fait plutôt rigoler ... Et puis tout d'un coup, un autre officier prend les parpiers, me les donne et s'excuse même du désagrément causé ! J'étais sidéré. Je prends les papiers, rejoins la voiture en courant, et on déguerpit rapidement. Je suis littéralement dégouté par les gens que je viens de rencontrer ... On trace la route jusqu'à Nouakchott, puis on retrouve Aminata Sy. C'est la présidente d'une troupe de théâtre amie de notre partenaire sénégalais. Elle nous fait passer une très agréable soirée, nous dormons à la belle étoile, sur le toit, dans ce quartier populaire de Nouakchott, ravis de trouver du réconfort après cette difficile journée.

Le lendemain, 6h, tout le monde se lève pour prendre la route vers Rosso : c'est le poste frontière entre la Mauritanie et le Sénégal. Là, on a un contact d'un facilitateur qui va nous aider à faire toutes les formalités de police et douane dans les 2 pays. On arrive à Rosso vers 10h30 et on retrouve Abdoul (c'est son petit nom). Il prend tous les papiers nécessaires, et 10 min plus tard, nous quittons la Mauritanie sur le bac qui traverse le fleuve Sénégal, allégés de 10 000 FCFA (alors, 1€ = 650 FCFA, et pour les vieux, 1 Franc = 100 FCFA). Puis on débarque enfin sur notre terre promise, après 12 jours de traversée, et on attend Abdoul, qui revient, 1h plus tard en nous annoncant que tout était réglé !!! Nous sommes super content de ce passage de frontière, mais les premiers contacts avec le Sénégal sont assez perturbants ... les enfants nous assaillent pour nous demander des cadeaux ou de l'argent, les gens passent à côté de nous et lancent un méprisant "Toubab !" ... On se remet en route pour Saint Louis, puis Dakar. Et arrivé tout près de la capitale, on tombe dans un embouteillage qui nous retiendra pendant 1h30 !! Heureusement, on ne perd pas patience, et après quelques petits coup de fil de localisation à Diol, le président de Kaddu Yaraax, notre partenaire à Dakar, nous arrivons à bon port, exténués !!!
Le quartier est très populaire, des chèvres dans la rue sableuse, des coins "vide-ordures", des maisons rudimentaires... On est chaleureusement accueillis par plusieurs membres de l'association, on fait connaissance avec un peu tout le monde, avec des stagiaires venant de pologne, allemagne et suisse aussi, on se lave (à la bassine, évidement !), on nous offre un bon repas à manger "à la main" ... On est bien, et c'est un vrai bonheur de se dire que l'on ne doit pas se lever tôt le lendemain pour faire 800 km de route !!!! A 2h du matin, Anne et moi accompagnons Pape (une célébrité, champion de lutte sénégalaise et récent mari de Christine, notre prof de théâtre forum) à l'aéroport pour aller justement chercher Christine. Quand on revient aux locaux de l'association à 4h, tout le monde s'est endormi et nos couches et moustiquaires sont installées. On se couche donc, et on essaye de s'endormir rapidement malgré la chaleur ... Réveil en sursaut dans la nuit par la visite impromptue d'un ami du quartier, que j'ai identifié au contact de ses pattes arrières comme étant vraissemblablement un rat, qui avait décidé de manger notre moustiquaire pour y faier un petit tour de reconnaissance.

On se lève tant bien que mal vers 9h, et à 13h, Bruno, le stagiaire suisse, nous propose d'aller faire un tour en ville ! Là encore, expérience difficile ! On est assailli de gens qui nous proposent tout et n'importe quoi, allant de la carte de téléphone à la sempiternelle demande en mariage ... On rentre vers 17h, et je profite d'un temps mort pour aller découvrir le cyber du quartier ! Voilà, vous savez tout !

Pour ce qui est du commencement du projet, nous sommes en train de faire fabriquer les costumes (le tailleur habite à 2 maisons de Kaddu, notre association), il nous reste à répeter le spectacle avec les nouveaux comédiens et peindre nos décors ... On espère avoir terminé tout ca d'ici dimanche prochain pour pouvoir rendre visite au premier village la semaine prochaine ! Mais le rythme de la vie et des activités ici est très calme ... comme dit le proverbe "Ndank, ndank", c'est à dire "doucement, doucement" ... car tout va doucement, et encore plus en cette période de Ramadan !

La suite au prochain épisode.

Faunenala (Bisous sénégalais). Romain.


jeudi 25 septembre 2008

Les ARA au sahARA ...

Salam Alekoum tout le monde ! Comme prévu, on s'est accordé une journée de repos aujourd'hui avant d'attaquer la Mauritanie, alors on en profite pour donner quelques petites news !




Hier, grosse journée de route ! Pas le temps de chômer, il faut abattre 800 km dans la journée, alors debout entre 4h30 et 5h, rangement et douche rapide, puis en route pour la 1ère étape : Laayoune ! Manque de bol, on s'aperçoit qu'on n'a pas suffisament d'essence pour arriver à la prochaine station service et que celle de El Ouatia (c'est là qu'on a dormi), est encore fermée ... gros dilemme : il nous faut absolument de l'essence mais on ne peut pas attendre que ça ouvre, sans quoi, on ne pourra pas atteindre Dakhla avant la nuit ! Et c'est Avid, l'employé du camping qui vient nous sauver ! Il réveille tout simplement le pompiste qui vient nous "offrir" les quelques gouttes d'or noir nécessaires pour arriver à la prochaine pompe où l'essence est DETAXEE !! On passe de 11,5 Dh à 7 Dh ... pas mal comme économie ! On se met donc en route avec 1h30 de retard. Annabelle et moi dormons comme des masses à l'arrière pendant qu'Anne et Emilie au volant traversent des paysages magnifiques ! Les premières dunes de sable, la mer, des flamants roses !! le tout sur fond de musiques pour adolescentes pré-pubères ... On arrive à Laayoune vers midi, et on cherche un endroit pour acheter à manger. Ici, les gens ont l'air moins accueillant que dans le nord, on se fait même insulter par une bande de jeunes gamins, alors on déguerpit rapidement. En route désormais pour Dakhla, 450 km. Cette fois, la route est plus monotone, moins belle ... parfois, le paysage ressemble à une grande décharge publique, avec l'odeur en prime... La route est droite, et plutôt étroite ... la seule distraction : les camions qu'il faut doubler toutes les demi-heures. Mais on roule bien et on arrive à bon port vers 18h. Un petit tour dans la ville à la recherche d'une plage que Victor nous a conseillée, on croise un 4x4 étrange avec perché sur la galerie un marocain au look de surfer hawaïen. On leur demande s'il connaissent un endroit où dormir, et une 2ème caricature de Brice de Nice nous propose de nous amener à son camping. Il monte dans la camio, et on commence à discuter ... Le type a réussi la performance de placer "cool" et "man" dans absolument toutes ses phrases. Extrait " Moi : C'est drôlement joli, ce camping, en plus c'est confortable, typique et pas très cher en plus. Lui : Ouais, c'est cool, man !" ... Mémorable. On le redépose dans la ville, ravi d'avoir découvert qu'il existait des marocains comme ca ! Puis on se fait interpeler dans la rue par 3 types assis à une table de café qui nous invitent à partager leur Ftour, et on apprend qu'ils sont acrobates, musiciens et charmeurs de serpent ! On repart à la recherche d'un endroit où dormir et on opte pour un camping où le gardien, pour nous faire rester, nous invite à manger un tajine le soir. On installe alors nos tentes, puis on rejoint Nourdine (le gardien). On discute un peu avec lui, et on commence à comprendre que, bien qu'étant toujours au Maroc, nous ne sommes plus vraiment dans le même pays... Ici, les gens voudraient leur indépendance, et ils nourrissent une certaine haine envers les marocains du nord. Eux, les Saharaouis, sont "des hommes, pas des marocains..." Plutôt intéressant comme discussion ! Le tajine est délicieux mais déjà, un ami de Nourdine nous invite pour le lendemain soir manger un couscous de dromadaire ! Nord ou Sud, les gens d'ici sont vraiment d'une gentillesse et d'une générosité extraordinaire !!! Dans la soirée, il pleut quelques gouttes, ça n'était pas arrivé depuis 3 ans ... décidement, on a pas vraiment de chance avec le temps. Puis le vent se lève, et avant de se coucher, on engage un combat terrible avec une tente et notre grande bâche bleue. On se couche finalement vers 1h, ravi de ne pas à devoir mettre de réveil pour le lendemain.




Aujourd'hui, la chaleur et le vent nous réveille. Certains se lèvent, d'autres trainent un peu dans les tentes. On profite de cette journée off pour faire une lessive, puis direction la mer. Le soleil tape très fort et l'eau fraiche est plutôt agréable. Puis on revient aux tentes, et Nourdine demande à Emilie de venir la voir ... nous sommes tous intrigués, Emilie s'exécute. Elle revient 10 min plus tard et nous explique, toute rougissante, que ce cher Nourdine veut lui offrir un massage à l'huile d'argan. Un ami à lui passe dans une heure et il s'occupera d'elle !! Anne et moi laissons donc Emilie et Annabelle au campement pour faire un tour en ville. A l'heure où j'écris, nous ne savons pas comment s'est passé ce massage ... en attendant, c'est tout de même Emilie qui est en tête du concours du nombre de demandes en mariage !




Demain, c'est un grand jour : la traversée de la frontière mauritanienne. Et si tout se passe bien, nous arrivons le soir à Nouakchott où nous sommes accueillis par une troupe de théâtre amie de notre partenaire sénégalais Kaddu Yaraax !!




Voilà, la suite au prochain épisode.




Bisous ensablés. Romain.

mercredi 24 septembre 2008

Et c'est reparti !!

Ami du soir, bonsoir !

Voilà 2 très bons jours qui viennent de s'écouler ...

Lundi 22 d'abord. On commence par aller chercher le fameux joint de culasse avec Amine, on le trouve assez rapidement, et il nous coûte beaucoup moins cher que prévu ! La journée s'annonce bien. Vers 10h30, on rejoint l'endroit que l'on affectionne le plus à Marrakech : la casse. C'est vrai, on y a passé du temps, dans cette "ferraille" comme ils l'appellent, là-bas. Alors, oui, c'est avec une pointe de bonheur que l'on entre dans ce lieu pour y retrouver Jolly. Il a un peu maigri, il nous semble un peu pâle, sûrement à cause des dernières pluies, mais lorsqu'il nous aperçoit, il sourit et ça nous réchauffe le coeur. Et c'est parti pour une opération à coeur ouvert de 5h sans pause. Alors pour soutenir la pauvre bête, on reste près de lui, on le rassure. On se fabrique un jeu de dames, puis un jeu de cartes à jouer, un jeu de dominos ... A 15h30, les 4 chirurgiens se relèvent, nous demande de démarrer et là, la magie opère. Une douce mélodie sort du ventre de notre camionnette préférée ! Ouf de soulagement de tous, il ronronne comme un bébé qui vient de reçevoir sa tétée. Direction le McDo pour une petite collation, puis on se sépare en 2 groupes, les uns décident de remettre un peu d'ordre dans le coffre, les autres filent à Acima (le Auchan local) pour faire les courses du soir. On se retrouve vers 18h chez Nicole et Mustafa, Ftour (maintenant, vous savez ce que c'est, hein ?!) en bonne et due forme, puis Annabelle, Amine et moi nous motivons pour aller découvrir une tradition arabe : le Hammam ! Pendant qu'Emilie et Anne, moins motivées, restent surveiller la cuisson du tajine, nous pénétrons dans ce haut lieu de la culture maure. L'endroit est populaire, l'entrée nous coûte 10 Dh (1€), Annabelle part d'un côté, elle est entre les mains d'une certaine Yasmina qui va s'occuper d'elle. Amine me guide à travers le vestiaire puis les 3 salles, de tiède à très chaud. On se savonne de savon noir, on s'allonge à même le sol pour profiter de la chaleur qui en émane, puis un homme arrive pour : le frottage ! Muni d'un gant de crin, il frôle l'arrachage de peau à chaque passage. Après 5 min, Amine lui demande d'arrêter, nos peaux d'occidentaux n'étant pas (encore) habituées à ce genre de traitements ! On ressort après quelques rinçages et on récupère Annabelle que les femmes du hammam avaient séquestrée à l'interieur. On se sent léger, propre, ... bien. On rejoint les filles à la maison, Marianne et François arrivent rapidement, et on attaque le plat, encore une spécialité marocaine, encore un réel délice ! Et puis la soirée se poursuit autour d'une partie de belotte endiablée d'un côté, de dames de l'autre, le tout sur fond de comédie musicale egyptienne qu'on s'est amusé à sous titrer... au feeling ! Vers minuit, les frères et soeurs rouannais s'en vont, on les accompagne sur la place Jmaa el Fna, et sur le chemin du retour, Amine se lance dans une interprétation de sa chanson préférée, un mélange de rap et de chanson à l'eau de rose, mi-arabe, mi-français qui nous a maintenu en fou rire jusqu'à la maison ... mythique ! On s'endort tous tranquillement, ravis de la journée !

Mardi 23. Départ fixé à 9h. On dit "Au revoir" à Mustafa et Amine, et les mots nous manquent pour leur exprimer toute notre reconnaissance envers tout ce qu'ils ont fait pour nous pendant ces 5 jours à Marrakech. Direction Agadir, ambiance au beau fixe dans le Jumper en pleine forme, Emilie est au volant. Au bout de quelques kms, on entend un cliquetit répétitif ... sûrement un caillou coincé dans la roue ! On s'arrête pour l'enlever (le bruit commençait à être un poil obscédant) et on s'aperçoit qu'il s'agit tout simplement d'un clou gros comme un demi petit doigt fièrement enfoncé dans le pneu... On a du le recueillir en sortant de la casse. Coup de massue sur l'ensemble de l'équipe, décidément, on a vraiment pas de chance ... On décide de ne toucher à rien et d'attendre quelques km de plus pour voir comment réagit le pneu. A la station service suivante, on constate que le pneu se dégonfle gentillement. Anne et Emilie retroussent alors leurs manches et, se remémorant les cours de mécanique de Loïs, commencent à démonter le pneu malade sous les yeux ébaillis des quelques hommes marocains de la station. 10 min plus tard, l'affaire est réglée, le pneu remplacé et on repart vers Agadir, l'esprit un peu plus léger. On s'arrête un peu plus loin dans une autre station service pour demander si le pneu est réparable. En 2 temps 3 mouvements, le type de la station se saisit du pneu, enlève le clou, le remplace par une mèche, le tout pour 10 Dh !! On poursuit la route, et on croise alors des paysages plus magnifiques les uns que les autres. Des montagnes ocres et jaunes laissent place à des plaines de sable et de pierres, parsemées d'arbustes, de cactus et de carcasses de dromadaire. On roule bien, et à 18h, on arrive à Guelmim. Là, on croise une moto qui nous fait signe et nous crie qu'on se trompe de chemin. Nous la suivons à travers des petites rues jusqu'au bon embranchement. La moto s'arrête et on remercie nos 2 guides improvisés. L'un nous explique alors qu'il est mauritanien et commence à nous donner tout un tas de conseils pour la descente : une adresse d'auberge/camping à El Oudia pour le soir, un nom d'assureur voiture à la frontière, des plans pour avoir l'essence pas chère... On se remet en route ravis de cette rencontre, et on assiste à un magnifique coucher de soleil sur les montagnes. C'est à 20 km avant El Oudia que la dernière surprise de la journée nous attend. Alors que l'on était passé à travers tous les contrôles de police du Maroc, pour une fois, le flic nous demande de nous arrêter sur le bas côté ! Il me demande mon permis et me fait descendre de voiture. Et puis il me dit : "vous avez commis une infraction : vous n'avez pas respecté le stop, ca fait 400 Dh d'amande, ou alors 1200 Dh au tribunal !". Il était hors de question de payer quoi que ce soit, alors je commence à l'entourlouper en lui demandant le chemin pour El Oudia, en lui expliquant qu'on est un peu perdu, qu'on a peur d'arriver après la tombée de la nuit, qu'on est étudiant... Mission réussie, il me demande de remonter dans la voiture, et nous lance un "C'est bon, allez-y" ! Yesss ! Victoire !! On arrive rapidement à El Oudia, et on trouve le camping à l'entrée de la ville. Il est tenu par une famille de français, et pour 30 Dh chacun, on a un emplacement, la camio en sécurité, les sanitaires, une cuisine et internet illimité ! Voilà pourquoi on peut vous écrire ce soir !

Au programme de demain, lever 5h, et départ 6h pour une grosse grosse journée de route jusqu'à Dakhla !! Alors je vais devoir vous laisser !!

La suite au prochain épisode.

Bisous ensommeillés. Romain.

dimanche 21 septembre 2008

mARAkech ...

Eh bien, puisqu'on est coincé à Marrakech, profitons-en pour surfer !
Aujourd'hui, journée détente touristique pour tout le monde ! Amine est venu nous chercher vers midi (14h ...) pour aller visiter : la vallée de l'Ourika ! C'est une vallée verdoyante et très rurale à 60 km de Marrakech. On monte tous les 4 dans le 4x4 et on fait la connaissance de Mariane et son frère François. Elle travaille ici depuis décembre et lui est en vacances ici. Le ciel est gris et l'air plutôt frais. On fait quelques arrêts photos, on croise des petits villages bâtis en terre cuite, des artisans de poteries, de tapis bordent le chemin, puis on se gare au bord de la route. Nous sommes d'un côté de la rivière, qui se montre très agitée en ces temps humides, et le café/restaurant où nous voulons aller est de l'autre côté. Entre les 2 : un pont de singe fait de câbles et de quelques planches de bois mal taillées ! La traversée est une vraie expérience. Les premiers pas sont mal assurés, puis on prend confiance et on commence à tester la résistance de la construction. Un accrobranche au naturel ! On s'assoit pour boire un thé (on, sans compter Amine et Mariane qui font le Ramadan...) puis on craque 10 min plus tard pour un tajine maison (on, excluant Amine et Mariane qui font toujours le Ramadan ! les pauvres ...). Le ciel devient sombre, le vent se lève, on quitte le resto (donc passage retour sur le petit pont de singe :o) ) et on se réfugie dans le 4x4. Sur le chemin du retour, une pluie s'abat sur nous. On arrive pile à l'heure pour manger le Ftour sur la place (à mon avis, vous allez avoir l'impression qu'on mange tout le temps ici ... eh bien, vous n'avez pas vraiment tort, mais je pense que notre inconscient nous souffle "mange bien, tu ne sais pas ce que tu auras dans ton assiette demain !"). On profite de la fin de soirée tranquillement.
Si tout va bien, demain, nous allons acheter notre joint de culasse vers 10h, puis les garagistes nous remontent le moteur, le soir, on expériemente le hammam et mardi matin, on peut enfin repartir ! Ce n'est pas qu'on se sent pas bien ici, l'accueil est merveilleux, tout le monde est à nos petits soins, Amine nous balade partout avec une gentillesse extraordinaire, on découvre un tas de spécialités locales ... mais on a un peu l'impression d'être au point mort, que le projet est en suspend, et on a vraiment envie que tout commence vraiment !
J'oubliais, merci beaucoup pour tous vos commentaires, c'est vraiment génial, ça nous fait très très chaud au coeur.
La suite au prochain épisode.
Bisous mielleux. Romain

samedi 20 septembre 2008

Contre temps ...

Bon, le problème de la camio n'étant pas réglé, et l'accueil de Nicole, Mustafa et Amine tellement chaleureux, nous passons la nuit à Marrakech pour retourner chez le garagiste samedi matin et régler définitivement les problèmes de Jumper. Et si on a le temps, on reprendra la route pour Guelmin ! Inch Allah !

Premiers pas sur le "territoire marocain" !



Cette semaine, c'est moi, Romain, le respo blog, alors, j'annonce, c'est moi que vous allez lire pour les 10 jours à venir !Allons-y pour le récit !
La journée en bateau passe et se termine tranquillement. Peu de choses à faire sur le bateau ...

Le jeudi, tentative de réveil matinal pour observer le lever du soleil, avortée pour cause de nuages... Tout le monde se lève gentillement vers 9h, petit dej, préparation des affaires et on se retrouve sur le pont mais ... sous la pluie ! Un petit crachin dont on est persuadé qu'il cessera une fois Tanger passée. On retrouve Joly dans la cale avec une certaine émotion, parce que ce petit camion bleu, ce sera un peu notre chez-nous pendant 6 mois. Et on sort du bateau. Quelques minutes à faire la queue en voiture plus tard, on arrive face à un grand douanier moustachu à l'air sévère qui me demande de sortir du véhicule avec les papiers et mon passeport. Je jète un regard inquiet vers mes coéquipières, prend une bonne respiration et m'exécute. Les premières sensations fortes ! Faut dire qu'on nous a tellement parlé des passages de douanes, des bakshichs, des policiers, que l'on s'attendait vraiment au pire. Je fais vite enregistrer mon passeport puis le douanier commence à faire le tour de la voiture et nous demande par deux fois "vous avez des armes à feu, des fusils ?" ... Nos "ben...non..." candides et un poil inquiets l'ont sûrement attendri parce qu'il termine son tour par un souriant "Eh bien, allez'y, et bon voyage !". Ouf ! Première épreuve validée avec brio (avec qui ?). On fait un plein à Tanger, toujours sous la pluie, et en route vers Rabat. 2ème plein de la journée arrivés à la capitale. Il est 13h environ, on roule doucement, la route est bonne et on s'émerveille des permiers paysages typiquement marocains. Rabat-Marrakesh, il reste 350km, mais là encore, on roule doucement, il continue de pleuvoir et la voiture consomme de plus en plus. On atteint les 30 litres au 100 ! Et nos estimations de consommation s'avèrent complètement foireuses si bien qu'à 30km de Marrakesh, on est obligé de s'arrêter en face d'une station service (en face, ça veut dire de l'autre côté de l'autoroute) pour y remplir un jericane (forcément, on peut pas traverser l'autoroute !) et faire repartir la voiture jusqu'à la ville rouge. Nous touchons au but de la journée à 21h30. Mustafa, l'ami de Nicole, vient nous chercher en 4x4. Tous les 2 nous accueillent avec une gentillesse incroyable dans leur bel appartement décoré à la mode marocaine. 10 minutes plus tard arrive Amine , un ami à eux, qui nous avait préparé...une Tanjiya, LA spécialité de Marrakech: un poulet cuit dans les braises du hamam, lavé au citron et épicé, le tout mangé "à la main" dans le plat et servi avec un thé sucré et du pain marocain: le rêve après une dure journée en voiture et un déjeuner à base de chips et biscuits en tout genre...! On termine le repas avec quelques prunes et grenades et on part faire un tour de nuit en 4x4 de luxe dans la ville. Avec la pluie, les rues sont peu animées et les souks déjà fermés. Nous décidons alors de rester une journée de plus pour pouvoir profiter de cette belle ville et de son soleil. Une nuit.

Ce matin, Amine vient nous chercher vers 10h pour aller faire réparer le problème de consommation du Jumper. Et voilà qu'on commence à aller voir un garage, puis 2, 3, et on retourne voir le 1er, puis un 4ème... Et après avoir démonté, vérifié, remonté toutes les pièces du moteur, on se décide à aller faire diagnostiquer la voiture par le meilleur garage du coin. Manque de bol, après 1h d'attente, on se rend compte que l'appareil de mesure ne reconnait pas notre brave Joly à cause de son âge avancé... Ca fait donc 7h qu'Amine va, vient, court dans tous les sens, discute avec tous les garagistes de Marrakech pour trouver la solution de ce foutu problème de moteur, pour rien ! Mais ce n'est pas pour celà qu'on ne profitera pas de la ville. Au programme de la soirée, petit tour dans les souks, Ftour (vous vous rappelez ? L'en-cas post ramdam !) sur la place Jmaa el Fna à 18h30 pétantes avec Amine, et fin de soirée tranquille autour d'une chicha !


La suite au prochain épisode.


Bisous plein de cambouis. Romain.

en route pour l'aventure...

Petit article musical parce que je suis de très bonne humeur.

Réveil matin, 4h, j'me réveille comme une fleur, après avoir dormi 5 bonnes minutes. Dernier pti dej' français, dernière douche et tous chez Emilie à 5h30. Chargement des dernières affaires, dernière séquence émotions, dernière séance d'au revoir, un corochet (2 en fait) par Créteil pour récupérer Annabelle et ses volumineux décors et en route pour l'aventure. On sêche les quelques larmes qui perlent malgré nous et le temps de faire 50km, la bâche de la galerie s'était déjà fait la malle ! Raccrochage tant bien que mal, ... c'était sous estimer les envie de partir, se détacher, désattacher et s'enfuir de notre petite amie en plastique bleu ! Et nous retrouvons une demie heure plus tard une bâche partagée, déchirée, entre 2 tendeurs qui l'aiment ... Bâche retirée = problème réglé. On reprend la route, on roule bien et à 16h30, nous voilà à Sète, en face d'un immense ferry vert, et blanc, d'une élégance rare que l'on soupçonne être le nôtre. Pendant qu'Emilie et Annabelle s'occupent de réorganiser les affaires sur la galerie comme des folles, comme des soldats, comme des stars de cinéma, comme de vrais camionneurs marocains en fait, Anne et moi récupérons les tickets. Un gros bisou à Christine que nous avait rejoint sur le port et nous embarquons avec Joly (c'est le nouveau nom de notre camio, Patrice ayant été jugé ... inadéquat) dans la cale du gros bateau. On met quelques minutes pour trouver nos fauteuils, qui ne sont pas des chaises mais bien des fauteuils plutôt confortables et disposés en carré. Un petit tour sur le pont, le bateau quitte le port, quitte à ne jamais revenir, il fait frais, le soleil se couche et le ciel, qui sur nous peut s'effondrer, prend des teintes magnifiques. 19h30, on cherche la caféréria et on nous sert dans une petite assiette un bol de soupe, 3 figues et 5 dates sêchées, un oeuf, un morceau de pain et un peu de beurre... On avale tout rapidementen se disant qu'on allait peut être mourir de faim dans la nuit. Et en sortant du resto, l'un des serveurs nous explique qu'après ce petit encas post ramadan appelé Ftour, le repas sera servi dans une heure. La bonne blague ! On se sent bien bête d'avoir mangé comme des kosovars boulimiques. Retour sur les fauteuils où l'on s'installe une couche faite de couvertures, tapis de sol et duvets. Il est 21h15 heure française, et ma journée s'achèvera là. Je m'endors en à peu près 45 secondes, les autres vont diner, pas mauvais d'après elle, puis tout le monde s'endort, essaye du mons, entre les fauteuils...
Voilà, nous sommes maintenant mercredi 17, il est 11h du matin. La nuit s'est à peu près bien passée, le sol un peu dur peut être. Annabelle dort encore, Je suis sur le pont, face à la mer où j'aurais peut être du vous écrire, mais c'est impossible car nous sommes "sur" la mer, avec de l'eau partout autour de nous, à perte de vue, de l'eau de pluie, de l'eau de là haut vraissemblablement. Depuis hier soir, une grosse vague essaye désespérément de rattraper la poupe du bateau, il fait beau, 2 ou 3 nuages et on est bien ...
La suite au prochain épisode.

Bisous salés. Romain.

dimanche 14 septembre 2008

Oh la, oh la la qu'est ce qu'il est beau !!!


Tout beau, tout propre, fraîchement aménagé, The ARA's Joly Jumper est arrivé et prêt à décoller.

Venez, Mesdames et Messieurs l'admirer...avec son teint bleuté (ou vert, on sait pas trop) et sa galerie So Sexy, il vous fera tomber à la renverse !!!

Bon, il était temps qu'on vous le présente...et même qu'on a posé un superbe lino appelé "Montpellier" ce qui fait qu'on a du parquet dans la camio ! (bon le lien entre Montpellier et le parquet est encore flou pour nous, alors n'hésitez pas à nous aider !!!!)

Il est pas so beautiful, notre lino !!!

Il faut aussi dire que ce message est certainement, même presque surement le dernier en France car le grand départ est pour Mardi 6H pétante !!!!! Eh oui, tout arrive !!! Et forcément, on est tous partagé entre l'envie d'y être de plus en plus, le stress des derniers préparatifs et les aux revoirs parfois très difficiles... Alors à cette occasion, nous ne vous faisons pas nos aux revoirs mais nous tenons à tous vous remercier du fond du coeur... Donc un Grand Merci à vous tous et quelques uns en particulier (en vrac) : à l'équipe de Cerfem pour la Sexy galerie ! et vachement utile pour le coup !!! Mais aussi à Papa Crépin et son assistant Mister Drouglazet !!!! ( ba ra cou da !!!) ... A Olivier Benaud, soudeur en chef et d'une aide incroyable pour la fabrication des échasses, et Maman Bertin pour les magnifiques coussins et sacs à échasses, Marie Dupleix pour les idées de spectacle et Christine pour le stage de Théâtre Forum, nos médecins et pharmaciens (dédicasse Marie !!) pour leur bonne volonté, Développement Sans Frontières (Seb, Jinène, Marion, Claire, JB, Arthur, Aurélie...) pour leurs conseils, leurs partenaires et leur téléphone !!, toute l'ADERE pour nous avoir acheté plein de T-Shirts, Mister McCrea pour toutes les formalités de trésorerie, Thomas et Loïc pour les cours de jonglage, Pépé et Mémé Ustar pour leur accueil chaleureux à Cagnes, les classes de CP et CE1 de l'école de Servon pour leur magnifique enthousiasme ainsi que la classe de 3ème de M. Bréant du collège Schweitzer, Maud et Victor pour leurs conseils sur la descente au Sénégal, et enfin à tous les autres qui ont apporté leur pierre à ce bel édifice par des petits cadeaux, conseils, mots de réconfort et d'encouragement !

Sur ce, le temps nous presse, je vous fait à tous de gros bisous et à bientôt pour la descente vers Dakar ... suite au prochain épisode !!!!

samedi 6 septembre 2008

Mon van s'appelle Patrice

Allez, je prends pour la 1ère fois le clavier pour envoyer du scoop, de la news, de l'info, bref : du lourd !

Donc, petit état des lieux de l'avancée du projet.

1 - La camionnette est achetée (Merci M. Crep') et commence à être bien bidouillée et équipée (Merci Loïs). Nous l'avons baptisée Patrice, pour une sombre histoire d'éducation des noirs et de faculté d'empathie, je ne m'étendrais pas sur le sujet !
2 - Toute l'équipe est formée, à la sensibilisation Sida, au théâtre, au théâtre-forum (Merci Christine) et au jonglage (Merci Toto et Loïc).
3 - On nous a déjà injecté 3 bacilles de la rage (Merci Marie TTT), 2 virus de l'hépatite B, 1 dose de méningite, un soupçon de typhus. Nous avons réunis au moins 10 metre cube de boites de médicaments, si un moustique nous approche à plus de 5 m, c'est forcément un kamikaze nous avons une assurance tellement bien que si une des filles se pète un ongle pendant le spectacle, elle est rapatriée sous 2h en hélicoptère vers la manucure la plus proche.
4 - Le spectacle est écrit (Merci Marie Dup'). On l'a pas mal travaillé et on finira de le monter au Sénégal avec 2 comédiens sénégalais (ben oui, 4 comédiens pour tout un spectacle de théâtre forum, ça fait un peu juste !).
5 - Enfin, nos partenaires sont quasiment tous au super taquet, ce qui fait que nous connaissons notre itinéraire précis jusqu'au 31 mars ! Et nous arrivons donc au fameux scoop promis au début de l'article !! Et donc en avant première, voici ce que va être notre périple, dans l’espace et dans le temps. Donc nous partons en camionnette Mardi 16 Septembre à 6h du mat’, nous prenons le soir le bateau à Sète pour Tanger, puis nous descendons à Dakar via le Maroc et la Mauritanie. Nous restons au Sénégal jusqu’à fin Octobre. Puis nous sommes à Bamako au mois de Novembre. Un petit tour par le Festival de Kayes (Mali) et nous allons passer les fêtes à Mopti sur le fleuve Niger. Nous passons ensuite la frontière vers le Burkina Faso où nous resterons jusqu’à la mi-février. Une semaine pour descendre à Accra au Ghana et en vol vers la Tanzanie où nous travaillerons avec une association de Zanzibar tout le mois de Mars. La suite est un peu plus floue, mais se succèderont normalement les Comores, Mayotte et Madagascar. Allez jeter un coup d'oeil sur quelques photos de Zanzibar, vous nous en direz des nouvelles :p

Voilà pour aujourd'hui, je vous laisse fêter la victoire de Mathias comme il se doit, et je vous dis à très bientôt pour les tous derniers scoops avant le grand départ !

C'était Romsy, de son salon, à vous les studios !