samedi 20 septembre 2008

en route pour l'aventure...

Petit article musical parce que je suis de très bonne humeur.

Réveil matin, 4h, j'me réveille comme une fleur, après avoir dormi 5 bonnes minutes. Dernier pti dej' français, dernière douche et tous chez Emilie à 5h30. Chargement des dernières affaires, dernière séquence émotions, dernière séance d'au revoir, un corochet (2 en fait) par Créteil pour récupérer Annabelle et ses volumineux décors et en route pour l'aventure. On sêche les quelques larmes qui perlent malgré nous et le temps de faire 50km, la bâche de la galerie s'était déjà fait la malle ! Raccrochage tant bien que mal, ... c'était sous estimer les envie de partir, se détacher, désattacher et s'enfuir de notre petite amie en plastique bleu ! Et nous retrouvons une demie heure plus tard une bâche partagée, déchirée, entre 2 tendeurs qui l'aiment ... Bâche retirée = problème réglé. On reprend la route, on roule bien et à 16h30, nous voilà à Sète, en face d'un immense ferry vert, et blanc, d'une élégance rare que l'on soupçonne être le nôtre. Pendant qu'Emilie et Annabelle s'occupent de réorganiser les affaires sur la galerie comme des folles, comme des soldats, comme des stars de cinéma, comme de vrais camionneurs marocains en fait, Anne et moi récupérons les tickets. Un gros bisou à Christine que nous avait rejoint sur le port et nous embarquons avec Joly (c'est le nouveau nom de notre camio, Patrice ayant été jugé ... inadéquat) dans la cale du gros bateau. On met quelques minutes pour trouver nos fauteuils, qui ne sont pas des chaises mais bien des fauteuils plutôt confortables et disposés en carré. Un petit tour sur le pont, le bateau quitte le port, quitte à ne jamais revenir, il fait frais, le soleil se couche et le ciel, qui sur nous peut s'effondrer, prend des teintes magnifiques. 19h30, on cherche la caféréria et on nous sert dans une petite assiette un bol de soupe, 3 figues et 5 dates sêchées, un oeuf, un morceau de pain et un peu de beurre... On avale tout rapidementen se disant qu'on allait peut être mourir de faim dans la nuit. Et en sortant du resto, l'un des serveurs nous explique qu'après ce petit encas post ramadan appelé Ftour, le repas sera servi dans une heure. La bonne blague ! On se sent bien bête d'avoir mangé comme des kosovars boulimiques. Retour sur les fauteuils où l'on s'installe une couche faite de couvertures, tapis de sol et duvets. Il est 21h15 heure française, et ma journée s'achèvera là. Je m'endors en à peu près 45 secondes, les autres vont diner, pas mauvais d'après elle, puis tout le monde s'endort, essaye du mons, entre les fauteuils...
Voilà, nous sommes maintenant mercredi 17, il est 11h du matin. La nuit s'est à peu près bien passée, le sol un peu dur peut être. Annabelle dort encore, Je suis sur le pont, face à la mer où j'aurais peut être du vous écrire, mais c'est impossible car nous sommes "sur" la mer, avec de l'eau partout autour de nous, à perte de vue, de l'eau de pluie, de l'eau de là haut vraissemblablement. Depuis hier soir, une grosse vague essaye désespérément de rattraper la poupe du bateau, il fait beau, 2 ou 3 nuages et on est bien ...
La suite au prochain épisode.

Bisous salés. Romain.

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